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mardi 24 mars 2020

Nanna essaie de faire elle même son gel d'Aloe maison. (et des vidéos mais c'est pas terrible )


"Salut.  Tu veux voir ma grosse b...ranche?"

Il serait temps de parler enfin d'un petit rêve de "cosméteuse" que j'ai réalisé après des années en raison de la difficulté de se procurer la matière première : concocter  toute seule comme une grande mon propre gel d'aloe. Ironiquement, c'est lorsque nous étions confinés  pour la première fois, vers mars 2020 que j'ai enfin pu satisfaire ma curiosité.
Pour l'occasion, j'avais décidé de faire quelque chose de super top chiadé, en filmant tout et être la star de youtoube d'un jour. Et puis je me suis rendue compte que j'étais pas à l'aise. Qu'il y aurait beaucoup de remontage  faire.  Et ensuite j'ai eu la flemme. Après j'ai oublié. Et  quand la motivation est revenue ....  J'ai égaré mes vidéos! Mais j'ai tout retrouver!  laisse moi te raconter comment on fait du gel d'aloe avec ce que je peux te montrer...


Réaliser son gel de Aà Z
en soi n'est pas difficile en soi. C'est juste plus complexe qu'on peut l'imaginer à priori.
Tout d'abord, la première tâche, et non la moindre est de se procurer  la feuille.
-Si on a de la chance on peut se servir dans ses propres pots, achetés  en jardinerie (en attendant quelques années que les plants soient assez gros et exempts de toute trace de produits et  d'engrais). Dans mon cas , je ne me voyais pas décimer  ceux   de Maman Ogg qui ont fini par être bouffés (et vomis) par les chats .
-Si on a pas la chance d'habiter dans une région ou ça pousse naturellement, on peut  acheter une branche/feuille à l'unité en magasin. Si on a des doutes , il s'agit de la variété Aloe vera barbadensis.
-Et si on a pas la chance d'habiter dans une grande ville où les trucs un peu "healthy" ont la côte et bien ça se complique un peu plus : ma feuille, c'est vraiment par hasard que je l'ai obtenue, en allant faire du ravitaillement alimentaire dans un magasin bio du coin. C’était la première fois que j'en voyais là bas. Alors j'ai sauté sur l'affaire!

Mais trouver la précieuse n'est que la première étape.
Ensuite , il faut  préparer le gel, parce que non, il ne suffit pas de tout passer comme un.e  barbare moderne au mixeur et de l’ingérer ou l'utiliser tel quel
.  Ça ne se passe passe pas comme ça.
Tout d'abord on lui fait faire une petite toilette :


Pour la suite et bien y'a le choix entre me regarder faire avec autant de bonnes intentions que de gaucherie (attention les zieux et les zoreilles! ) ou bien lire le résumé si dessous.


-Après avoir nettoyé la feuille, on la découpe. d'abord les extrémités puis les cotés. Attention, qui s'y frotte, s'y pique!  Comme on voit dans la vidéo, j'étais un peu en galère pour les retirer d'une traite; c’était finalement plus simple de découper la branche en tronçons  et d’ôter ensuite les piquants.


-  Comme je l'explique maladroitement  dans la vidéo, l’intérieur de la feuille contient de l' aloïne,  une substance  irritante qu'il est impératif d'évacuer, en laissant les morceaux d'aloe tremper dans de l'eau claire. Mes sources étant très variables sur ce point (les fameux 10mns à 1h ) j'ai préféré  jouer la carte de la sûreté et attendre 1h. Ce que j'ai omis d'expliquer, c'est que j'ai changé l'eau de temps en temps et rincé mes tranches à la fin.


- ensuite j'ai épluché comme j'ai pu. Contrairement à ce que j'imaginais, la pulpe est relativement solide et résistante. Mais c'est très long et fastidieux... Et je ne me suis pas facilité la tâche en y allant au couteau, puisque il a fallu ensuite racler les peaux pour limiter le gaspillage.  Peut être que j'aurais gagné du temps avec un épluche-légume mais je n'avais pas osé  tester.


Ceci fait, je ne l'ai pas montré dans la vidéo, on peut enfin mixer  la pulpe. ce que je n'ai pas non plus montré dans la vidéo, c'est que j'ai aussi filtré ma substance morvesque "visqueuse" et "dégoûtante" pour éliminer les grumeaux.  J'y suis allé avec le chinois qu'on voit en arrière plan.
-Pour finir j'ai coulé ça dans des moules à cupcakes, parce que ,
comme je l'explique, je préférais en  faire des "dosettes" et me servir en fonction de mes besoin plutôt que de me retrouvé avec une grosse quantité de fluide qui aurait fini par s'abîmer et qu'il aurait fallu jeter ensuite.

Résultats/impressions :


J'ai obtenu  environ 1/4 de litre soit 239g de matière. Soit 5 moules a cupcakes.
Le rendu, sans ajout , est bien loin de ce qu'on trouve dans le commerce, toutes marques confondues. : bien qu'il reste assez translucide et peu coloré, ma constance est n'est pas homogène avec un effet "gluons" pas forcément agréable à l’application (et à utiliser non plus) .  En fait, il est très proche du mucilage de graines de lin que j'avais concocté il y a quelques années maintenant pour un pchitt capillaire  au cassis...

 
En revanche,  séparer le gel en portions à usage unique est bien pratique. Une fois congelé, il ne s'abîme pas et j'ai pu le conserver  indéfiniment. Il ne s'altère pas après décongélation. Au plus il est a peine plus liquide.


Je m'en suis servie  dans quelques soins;
du capillaire comme  des masques  pour le visage... une fois incorporé, et bien mélangé on ne le remarque pas plus que n'importe quel autre gel.

Il me reste maintenant qu'à faire part de mon ressenti.  Préparer du gel d'Aloe à partir de la feuille était quelque chose que j'attendais depuis longtemps. Je n'ai pas eu de "mauvaises surprise" réelles.
Ce n'est pas bien compliqué à faire mais c'est très long et fastidieux, si on veut bien faire les choses : la découpe et l'épluchage (hors temps de trempe) m'aura bien pris au total 20mn; comme je le répète des 10aines de fois dans ma vidéo, c'est visqueux,  c'est salissant pénible à manipuler, c'est dégueu! 
Au total, ça m'a pris 1/2journée, et pour cette  raison, avec le recul, je ne pense pas recommencer.
Mais qu'on ne s'y trompe pas : j’étais très enthousiaste , et j'y ai pris du plaisir tout de même : même si ce n'était pas quelque chose d'affolant, je me dis qu'au moins j'aurai eu l'occasion d'essayer.

dimanche 15 mars 2020

L'avocat du Diable !


Une des particularité de la saponification (à froid en tout cas), et qui pour moi la rend attractive, est qu'à moins d'être particulièrement expérimenté, on n'est jamais totalement certain du rendu visuel final d'un savon : on peut avoir de grosses surprises, pour le meilleur comme pour... le rire.
L'avocat du diable est un excellent exemple du "safon" qu'on attendait un peu trop mais qui sans être moche,"n'a pas le physique facile".


Pour être franche, même si j'avais adoré  mon fameux "Chabricoton", je n'étais pas motivée à re-savonner, après avoir mis fin brutalement à cette formation de web-designer, et le 1ier confinement aidant, je n'avais qu'une envie : dormir encore et encore. Et puis, j'ai été titillée par l'envie d'un projet mis sous le coude en début d'année : du savon avec des vrais morceaux d'avocat, directement copié inspiré de Flow,que j'admire toujours autant; J'avais craqué pour son si  beau vert :


Comme elle l'explique dans sa vidéo, elle ne donne pas les quantités de soude et d'eau.
Par flemme Pour être sûre de ne pas rater mon coup, j'ai pris les mêmes huiles; j'ai juste "rééquilibré" les quantités de coco et de beurre de mangue (j'y reviendrai), et comme prévu recalculé la lessive de soude de façon à avoir des indices correct et toutes mes caractéristiques "dans le vert" :

Voilà pour les similitudes avec la formule de Flow, dont je me suis éloignée à la suite d'un petit délire avec moi même : je trouvais l'idée d’appeler mon nouveau projet "Avocat du diable" particulièrement hilarante; et quitte à aller plus loin dans le concept (en fonction de mes capacités, hein), autant y aller . 
Quelqu'un de bien renseigné (en occultisme) et que j'estime m'a dit que selon la légende, l'Enfer sentait très fort le souffre.
Alors je sais que ce dernier peut être utilisé en savonnerie (entre autre pour soulager l’eczéma ou le psoriasis) mais mon but n'était pas non plus de faire un savon  souffré.  Je me suis dit que lui apporter des notes épicées pouvais être tout autant "diabolique" mais plus agréable pour mon entourage . 
J'ai donc composé un "bouquet" d'huiles essentielles
-de feuilles de piment
-de gingembre,
-d'orange sanguine (pour adoucir  un peu )
-de la cannelle de Ceylan.
Oui j'ai mis des huiles essentielles! De cannelle  en plus! Je tiens à préciser qu'elle est utiliser avec prudence car elle peut s'avérer irritante!  
Chacune est dosé à 0.25% du poids des huiles pour ne pas dépasser le 1% de Flow.

Et tant qu'à faire,  coordonnons la couleur avec
un léger marbrage qui va bien. J'ai décidé d'en tenter un "à la baguette" pour un essais de rouge flamme sur fond  "nature"
et tan pis pour le vert  qui  avait pourtant attiré mon attention (pour éviter un effet"clown")

Une fois mes choix arrêtés et mes calculs  effectués, j'ai passé commande, chez de "nouveaux" fournisseurs,d' Outre-Manche. (les conséquences liées au Brexit n’étant pas encore effectives, ouf!)
-Deux de mes huiles essentielles,celles de piment-feuille et de gingembre viennent de chez Mystic Moment, que je connaissait de nom et qui était le seul à proposer ce que je cherchais.(Ainsi que des cartes à collectionner comme les Pokemons mais pour les plantes )
-Les huiles et beurres viennent de chez The Soapery.
C'est un fournisseur dont on disait beaucoup de bien dans les communautés et j'ai voulu tester à mon tour.  De mémoire, j'ai reçu ma commande assez vite. Les beurres étaient conditionnés dans un sachet plastique, ce qui permet sans doute un gain de place mais qui n'est au final pas du tout pratique à l'utilisation!

Quand on a obtenu et réuni le nécessaire, il ne reste plus qu'à trouver le bon moment pour savonner. Ce que j'ai fait par un bel après midi de mars. Je préfère savonner par temps ensoleillé et sec. Ça me donne l'impression que mes safons prennent moins l'humidité.
J'ai suivi les directives de Flow ( la vidéo est plus haut, je ne réexplique pas). 

Pour info, C'était la première fois que j'utilisais du beurre de mangue. Et bien  contrairement à celui de cacao ou l'huile de coco, qui on un parfum caractéristique et marqué, celui ci ne sent pas la mangue, son odeur est neutre . Dommage mais c'est comme ça.
Pour ce qui est de l'avocat, je ne me suis pas cassé la tête , j'en ai "emprunté " un sachet pré-épluché, découpé (et surgelé) de Maman Ogg, ce qui est quand même bien pratique! La pâte à savon à l'avocat, c'est vraiment sympa!
Jusques là, tout allait bien, malgré mes appréhensions : pas de réaction plus ou moins violente avec la chair de l'avocat, je n'ai même pas eu de grumeaux.
En fait les choses se sont un peu corsées au moment de colorer ma partie rouge avec un vieux reste d'oxyde du Chabricoton, qui a eu du mal à s'homogénéiser dans la pâte.
 Ça s'est encore un peu compliqué au moment de couler mes deux couleurs : l'idée était d'utiliser un séparateur (fait maison, renforcé avec deux autres en plexiglas). 
mon bricolage est volontairement décentré pour obtenir une bande "feu" plus étroite.
Et c'est là qu'on voit l'importance de bien savoir gérer sa trace (càd l'épaisseur  de la pâte à l'émulsion) et des difficultés que ça peut engendrer dès lors qu'on essaie de faire des choses un minimum artistico-techniques :
-une trace
trop fine aurait coulé par en dessous du séparateur. Rien que là il a fallu appuyer comme un bœuf  contre le fond du moule alors qu'elle était déjà bien franche. (euphémisme ) 
-Si elle est trop épaisse, comme la mienne et bien on se retrouve à mouler à la truelle avec des dessins moins fins et propres (si encore on a le temps de les faire)

  Mon motif "flammèches" s'est donc vite transformé en mélange ketchup-moutarde,et mon espace de travail en une immonde porcherie au passage , comme on peut le voir sur la vidéo ci dessous, qui permet de montrer la technique du marbrage à la baguette.
ce n’était pas très beau. Ni hideux non plus, ceci dit.
 Avec mes râleries en option (en mettant le son)  
 
Je l'ai laissé dormir environ deux jours, et comme les précédents, j'étais trèèèès impatiente de démouler! Je l'ai laissé dormir environ deux jours, et comme les précédents, j'étais trèèèès impatiente de démouler! 

Résultat/ Impressions : 
 Il n'y aura pas d’effet de surprise cette fois ci puisque j'ai donné le ton dès le début de l'article. L'Avocat du diable n'est pas "beau". Pourtant avant la découpe,avec son gros gabarit comme j'aime il semblait quand même prometteur, malgré mon marbrage rattrapé  au mieux. visible en surface ici, juste après le démoulage, un de mes moments favoris!
Et à la découpe ben .... c’était pas trop ça :
déjà il suait , certainement en raison de ma concentration de soude, bien plus basse qu'à l'accoutumée, ce qui implique aussi une  plus grande quantité d'eau à évaporer.
Ensuite mes couleurs n'étaient pas parfaitement homogènes, même celle que je n'avais pas teinté, possiblement à cause de l'ajout de purée d'avocat. Je crois avoir déjà constaté chez d'autres  que ça pouvait avoir cet effet..
On ne le voit pas sur photo mais  sa  texture était curieuse et "graniteuse", un peu comme celui là, mais en plus cireux et mou : à l'utilisation d'ailleurs, il s'est avéré peu crémeux.

Et comme la 1ière fois  que j'ai utilisé ce moule je me suis encore plantée dans la découpe : cette fois c'était a peu près droit
mais encore trop petit, j'ai fait des espèces de lingots, qui manquaient à mon goût de volume.
 Il est même pas photogénique  en plus!
Les couleurs se sont regrettablement  affadies : le "feu" a viré au brique et le reste est devenu caca d'oie avec le temps..
Et même avec des filtres c'est compliqué de mettre en valeur le marbrage!
L'odeur, elle, ne m'a pas déçue : je voulais quelque chose de diaboliquement épicé, c’était réussi! C'est le gingembre qui ressort surtout, la cannelle et le piment-feuilles passant en arrière plan. L'orange sanguine est a peine perceptible. Le rendu est assez fort, presque "masculin" : à sec, elle aurait presque heurter les odorats plus sensibles. A l'utilisation, cependant cet effet s'estompe et laisse un parfum discrètement épicé sur la peau.

Voilà. Ainsi se termine  l'anecdote de l'avocat du diable qui aurait pu être un concept top moumoute dans l'idée mais  pas si folichon concrètement, sans être réellement décevant, puisque il  était de qualité tout à fait acceptable, avec un PH dans la norme. J'en ai distribué quelques uns aux personnes que j'apprécie. Au moins si on a connu plus agréable à utiliser, je me suis bien amusée a le confectionner...
 

mardi 3 mars 2020

Pchitt désinfectant pour les mains de l'Ere Corona

Un peu d'humour douteux teinté de mauvais esprit, pour changer un peu des couronnes de fleurs vintage !

L'heure est graaaave mes amis! Voici venir à nous l'heure de la fin du monde tel que nous l'avions  connu!
Non. Soyons un peu rationnels  ce corona-virus  est plus spectaculaire que ce à quoi on est habitués, mais on est loin de la Peste Noire de 1347.  Pas de panique donc, mais restons vigilants avec les  personnes âgées ou physiquement fragilisées,  plus vulnérables. C'est aussi l'occasion de se rappeler  quelques règles d'hygiène élémentaire (toujours en formation, on voit  de sacrés crados) et pour moi, ce blog à peine  à jour, de concocter une nouvelle sorcellerie!



Même si le meilleur moyen d'être propre et de se laver les mains, et pas que , hein, reste le savon, les pharmacies chez nous sont en ruptures sur le gel hydroalccolique !  Je pense que c'est un peu partout pareil parce que j'ai vu une recrudescence de demandes de "recettes"  de gel hydroalcoolique sur les réseaux sociaux.

 Et j'avoue avoir suivi le mouvement en voulant ramener en formation mon propre truc pour les mains, un peu plus puissant que celui que j'avais offert à Léa, alors j'ai guetté la publication de la recette idéale : j'ai vu passer des choses soyons francs parfois hasardeuses d'autres un peu farfelues ( genre à l'alcool de fruits), j'ai fini par me rabattre sur la formulation officielle de l'OMS proposée dans sa documentation (calculée pour 10l, c'est destiné aux professionnels de la santé).


Ce  qui nous donne pour  100ml de solution :
- Alcool à 90 : 83,3ml
 - Eau oxygénée à 3% : 4,2 ml 
-Glycérine 98% : 1,4 ml 
- Huiles essentielles de Tea-tree, Lavande aspic, petit-grain et orange sanguine : 0.20g chacune.
- Eau : à rajouter pour atteindre les 100ml de produit.

Au départ je voulais préparer une recette top chiadée à partir de la formule de base, en remplaçant l'eau par de l'aloe ou du gel de lin et en ajoutant un gélifiant. Sauf que l'OMS déconseille vivement tout épaississant qui pourrait défavoriser l’homogénéisation des composants et amoindrir la pénétration du produit, donc son efficacité. Alors je me suis cantonnée a un résultat liquide et changé et opté (à la dernière minute) pour une application en spray.

Par contre , je n'ai pas renoncé aux huiles essentielles  pourtant elles aussi déconseillées en raison de leur potentiel allergène et photo-sensibilisant pour certaines. Comme je destinais ce gel à mon usage personnel uniquement, j'ai pris la liberté d'en rajouter, beaucoup c'est vrai, mais  en connaissance de cause.
J'ai sélectionné  celles de Tea-tree et de Lavande Aspic pour leurs propriétés antifongiques, antibactériennes et antivirales. Quant aux huiles essentielles de Petit Grain et d'Orange Sanguine, plutôt calmantes, et  je vais être honnête, pour leurs parfum, (comme pour la lavande d'ailleurs).
Je sais que leur dose est conséquente  mais c'est pour utiliser en formation, l'odeur de l'alcool  qui peut imprégner la peau ou les vêtements peut s’avérer particulièrement écœurante et je ne voulais pas sentir la pochtronne au milieu de mes petits collègues de formation ni  plus  le vieux caveau humide en n' utilisant que de l'huile essentielle de tea tree, même si s'aurait été très "dark"!
Par contre je n'ai pas eu besoin de dispersant, ici le l'alcool est suffisamment fort pour les diluer, et  sa quantité justifie je pense, l'absence de conservateur 

Il n'y a vraiment pas grand chose à dire sur la préparation, sinon que je me suis plantée une agrafe dans le doigt en cherchant un de mes produits et que j'ai aussi dû recommencer parce que j'ai renversé mon flacon alors que j'avais presque fini.
J'ai tout mis dans mon cul de poule que je ne présente plus , excepté les huiles essentielles que j'ai mis à meme le flacon. comme ça coule au goutte à goutte y'a peu de risque d'en mettre trop.
On obtient quelque chose de très liquide, légèrement opaque.


Comme je me fait souvent avoir en produisant de trop grosses quantités que je perds parce que je n'arrive pas à finir mes produits avant leur date limite, j'ai préferé  en  faire une dose modeste,de quoi remplir un flacon de 50 ml, ce qui qui a   autre avantage d'être emporté partout et de tenir par exemple dans ma poche de manteau.

 Résultat/impressions :

A défaut d'avoir un super gel hydroalcoolique  comme tout le monde , j'ai un super désinfectant en spray!
Il  s'utilise donc en le pchittant généreusement sur les mains qu'on va frictionner , comme pour un gel classique .  L'odeur est très présente et à tomber :  il a beaucoup plu a Soeur, qui  elle aussi s'en est servi avec plaisir; il a également suscité beaucoup de curiosité chez mes collègues de formation, et mon coach, qui m'ont posé quelques questions à son sujet, vu  que je m'en suis servi devant eux et que j'ai parfumé par la même occasion la petite salle ou on s'est installé pour la 15aine.

                                  
En raison de la forte dose d'alcool et du peu d'agents hydratants ou nourrissants, que je voulais ajouter initialement, j'avais peur qu'il me provoque des réactions. Et bien pas du tout !
Je n'ai remarqué aucun assèchement, aucune rougeur , aucun échauffement : même l'orange sanguine ne m'a rien fait !  il pénètre bien et rapidement , finalement une version sprayable n'est pas dérangeante.
Je pense toutefois respecter la fenêtre thérapeutique  week end, au cours duquel je n'utiliserai pas mon pchitt
(à cause des huiles essentielles )
Il est fort possible que j'en refasse, peut être plus vite que je l'imagine parce que mon flacon se vide relativement vite du coup.
A moins que je ressaie une version gel quand même, vu que Lilith en a proposé une un peu plus tard, tout aussi intéressante et fiable .