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mardi 5 février 2019

xin nian kuai le : cochons de la nouvelle année


Voici encore une idée totalement imprévue,  directement suggérée par Murielle, ma "followeuse " la plus assidue avec Maman Ogg. Il faut savoir que Murielle est très à jour sur les sujets d'actualité en général et culturels en particulier. Un soir, nous discutions de sujet variés, quand elle a abordé mon "anniversaire chinois" :  En effet, 2019 était l'année du  Cochon  qui est aussi mon signe. Alors j'ai eu l'envie soudaine (encore une fois) de réaliser des "fondants cochons" à distribuer autour de moi  tout au long de l'année.
  

Dès que j'ai eu cette idée, je me suis attaquée à ma première mission : trouver un moule "cochon".  Quand j'ai fait mes recherches, j'avais l’embarras du choix, c'est le moins qu'on puisse dire.
J'ai jeté mon dévolu sur ce moule en forme de cochon à 8 cavités, plus pratique pour la fabrication de fondants (trouvé sur "A ma zone") : 



J'ai ensuite sélectionné mes fragrances dosées comme à l'habitude à 10%. J'ai  choisi "Rose orientale " et "Grenade", que j'ai terminé  pour cette sorcellerie, à mon grand regret. Mais cette fois il y a une différence notable par rapport à tous mes fondants précédents puisque j'ai voulu tester la cire de colza au lieu de celle de soja habituelle. Ça se présente sous forme de granulés oblongs et relativement épais, blancs.
J'ai coloré mes fondants au mica "rose bonbon" et utilisé les paillettes des Oeufs de Pégase d'Alicia pour les décorer.

 

Comme toujours, je fais fondre au bain marie la cire à laquelle  on rajoute le pigment (mica rose bonbon à  gauche et ultime fin de mica groseille  à droite). J'essaie , autant que faire se peut, de ne pas dépasser les 60 - 65° celsius, afin de ne pas altérer les fragrances, même si c'est plus difficile à  travailler (ça durcit plus vite).
Ces explications ne sont qu'un prétexte pour ajouter les photos des fascinants effets des micas dans la cire en fusion.

                                    

Et comme à l'accoutumée , j'ajoute mes fragrances hors du feu avant de couler dans le moule. (Rose Orientale à gauche et Grenade à droite). Je n'ai pas complètement rempli mes cavités pour une bonne raison : si les fondants auraient été plus gros, ils auraient été plus difficiles à fragmenter et je pense qu'ils auraient été trop gros pour être mis entièrement dans un brûleur.
Ces photos sont juste un prétexte pour montrer mon moule mignon.


       

Ensuite pour différencier  les différent parfums j'ai percé des motifs en forme de cœur. C'est assez simple, dans la théorie  : j'ai pris un cure dent que j'ai tourné (comme un tournevis) sur la surface bombée des cochons  que j'ai rehaussé en remplissant les trous de mes fameuses paillettes , toujours au Cure Dent.
Dans la pratique, c'est un peu compliqué : il faut veiller à  bien aligner les trous et les faire de taille régulière, sinon c'est moche et ne surtout pas y a aller comme une barbare sous peine de  fendre la surface,  la tristitude assurée. L'autre difficulté rencontrée vient des paillettes qui se mettent partout sauf là ou il faut. Et du coup le rendu n'est pas très "propre".


Résultat/Impressions:




              










Et voilà un adorable escadron de petits cochons à cœurs  qui sentent bon la rose (à gauche ) ou la grenade (à droite).  Tout ronds tout roses , dodus et mignons. Je suis vraiment satisfaite de mon moule.
Un peu moins cependant de la cire de soja,
que j'utilisais pour la première fois, et si elle ne fait pas de traces blanche, j'ai trouvé qu'elle était un peu trop dure, par rapport à la cire de soja et donc moins malléable, ce qui se voit dans mes "trous de cœur ".

Autrement, j'en suis plutôt contente, même si cette fois je n'ai pas fait de marbrage. Je les ai distribué autour de moi, à la famille, aux amis ... Murielle m'a même passé une commande supplémentaire pour Papi Gérard (de Julien) et sa compagne Yolande à qui ils ont beaucoup plu! 



Bonus quelque peu sordide avec le recul pour le plaisir des yeux :